Cinq conseils pour l’observation hivernale de la faune en Colombie-Britannique
Cinq conseils pour l’observation hivernale de la faune en Colombie-Britannique
Texte original anglais publié sur le blogue Hello BC.
Au cœur de la tranquillité hivernale, l’observation de la faune en Colombie-Britannique est particulièrement magique : la sérénité des bois silencieux, le paysage enneigé, et la solitude, qui exacerbe tous les sens. Sans le couvert de la végétation, les pelages bruns et gris des mammifères ressortent dans le décor blanc, ce qui les rend plus faciles à repérer et à photographier.
La période idéale pour parfaire vos talents de pistage va de novembre à mars, et le meilleur moment est juste après une légère chute de neige. Pourquoi ne pas bonifier votre expérience en assistant aussi au saisissant spectacle des tempêtes? Voici cinq conseils pour profiter pleinement de l’observation de la faune en hiver en Colombie-Britannique.
Renseignez-vous sur les animaux
Apprenez-en plus sur les espèces que vous désirez apercevoir : sont-elles diurnes ou nocturnes? Que mangent-elles? S’alimentent-elles dans les rivières ou en eaux profondes? À quoi ressemblent leurs empreintes et leurs excréments? L’hiver, vous pourriez voir des pygargues à tête blanche, des oiseaux aquatiques (comme des cormorans), des hérons, des faucons pèlerins, des harfangs des neiges, des lynx, des loups, des martes, des loutres de mer, des mouflons d’Amérique, des lièvres d’Amérique, des cougars, des cerfs, des wapitis et des orignaux. Dans l’eau, vous pourriez repérer des épaulards et d’autres baleines, des marsouins, des dauphins, des otaries, des phoques et des éléphants de mer.
Reconnaissez l’habitat
Où vit l’animal que vous voulez observer? Les phoques communs, par exemple, ont une prédilection pour les récifs et les affleurements rocheux qui se trouvent près des littoraux. De leur côté, les orignaux ne vivent pas dans les zones côtières, mais plutôt au creux de vallées qui les protègent du vent. Découvrez dans quel secteur les espèces sont actives. Les guides professionnels savent où les animaux ont été récemment aperçus. Vous pouvez participer à une visite de groupe ou engager un guide privé, ou alors partir à l’aventure en solo.
Pensez sécurité
N’oubliez pas qu’il s’agit d’animaux sauvages : c’est pourquoi il est si excitant de les observer! Mais usez toujours de prudence. Ne nourrissez pas les animaux et ne vous approchez pas trop d’eux. Les orignaux peuvent être agressifs, et tous les animaux peuvent avoir des comportements imprévisibles. Lisez les recommandations en matière de sécurité avant de partir. Restez aux aguets, et déplacez-vous lentement et discrètement.
Quand vous êtes au volant, soyez à l’affût des animaux qui peuvent surgir devant vous, comme les orignaux.
Équipez-vous
Ne négligez pas votre habillement : portez plusieurs couches de vêtement dont les couleurs ne détonent pas avec l’environnement, avec un survêtement imperméable, des gants et de bonnes chaussures. Apportez de l’insectifuge, de la crème solaire, de la nourriture et beaucoup d’eau. Pensez à vous faire accompagner, et prévoyez une carte, des jumelles et un sifflet de sécurité. Mettez votre appareil photo et votre téléphone intelligent dans un sac étanche pour les protéger, puis dans une poche fermée où ils seront facilement accessibles. Idéalement, il vous faut un appareil photo doté d’un téléobjectif pour zoomer de très loin. Préparez-vous à de longues périodes d’attente.
Augmentez vos chances d’apercevoir des animaux
Il est vrai qu’on trouve en Colombie-Britannique l’une des plus grosses populations d’ours noirs du monde. Cependant, en hiver, ils hibernent.
Mettez toutes les chances de votre côté en ciblant des espèces actives pendant la saison froide, plutôt que celles qui hibernent. Les animaux actifs sont à la recherche de nourriture, et même les espèces les plus timides s’aventurent à l’extérieur pour manger.
Voici quelques endroits où vous pourrez apercevoir certains des animaux les plus populaires de la province :
Les pygargues à tête blanche – De novembre à mars, le long des berges de la rivière Squamish dans le parc provincial Brackendale Eagles, où l’on trouve l’un des plus gros rassemblements de pygargues à tête blanche l’hiver en Amérique du Nord. Une autre option : la vallée du Fraser.
Les faucons, les hiboux et les aigles – À Delta, une banlieue de Vancouver.
Les mouflons de Dall et les aigles royaux – Dans le nord-ouest de la province, près de la frontière entre l’Alaska et le Yukon, à Haines Junction.
Les mouflons d’Amérique – Dans le sud, sur la côte Cariboo Chilcotin (et même sur la route!), dans les régions de la Similkameen et de l’Okanagan, dans des endroits à basse altitude, dans des prairies herbeuses, sur des falaises rocheuses et près des parois de canyon. Sinon, essayez en hauteur près de la rivière Chilcotin et du fleuve Fraser.
Les orignaux – Visitez le nord de la Colombie-Britannique, où se trouvent plus de 70 % des 210 000 orignaux de la province, en plus de wapitis et de caribous (parc provincial Muncho Lake, parc provincial Stone Mountain). Dans la région de Cariboo, le parc provincial de Bowron Lake est une bonne option.
Les marsouins et les dauphins à flancs blancs du Pacifique – Ces animaux enjoués batifolent partout près du littoral de la Colombie-Britannique et aiment bien surfer dans le sillage des bateaux.
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